Yoann - L'effet papillon (Bénébar)

VIDEO SUR LA SECONDE SEMAINE DE YOANN

La semaine dernière, j’étais assez stressé dû au fait que le jury attendait beaucoup de moi.


Mardi dernier, Yoann interprétait du Renan Luce avec « Les voisines » mais Yoann n’a pas réitéré d’avoir 4 bleus puisque Lio, hésitante, lui met finalement un rouge malgré une voix exceptionnelle. Pour elle, il n’a pas choisi la bonne chanson. Sinclair lui reproche d’avoir juste fait une prestation correcte qui manquait de gaieté quant à Philippe de n’avoir pas emmené le public avec lui. Bref, il n’a pas très convaincu le jury.

Je pense que le bleu de Sinclair était en fait un rouge.

Au moment du verdict, Yoann stresse comme jamais car il est encore une fois pas dans le premier mais finit pas être sauvé quand même.

A chaque prime j’ai la pression. Ca fait déjà deux fois déjà que je suis appelé dans la fin donc je peux être éliminé aujourd’hui.

Ce soir, Yoann va nous chanter Bénébar avec l’effet Papillon dans le thème spécial amour.

C’est une chanson que le jury m’a imposé comme aux autres.

COULISSES PUIS PLATEAU

C’était le jour du prime n°3 ! Yoann était trop anxieux dû au fait qu’il devait se rattraper ce soir pour ravoir 4 bleus et plus de compliments de la part du jury. Il avait, soi disant, fait un peu n’importe quoi avec la chanson de Renan Luce la semaine dernière. Il ne devait pas répéter ce qu’il avait produit la semaine dernière car là ce serait 4 rouges vu comment les jurés étaient sévères. Il passait en 3ème, ça allait car il ne voulait pas débuter ni finir. Yoann avait été choisi par les jurés pour chanter la chanson « L’effet papillon » de Bénébar sur le thème spécial amour. Lio ne pourra pas dire d’avoir pris une chanson qui ne lui va pas car il n’a pas pu porter son choix dessus. Il ne devait en tout cas pas la décevoir. Cela était essentiel car elle mettait pas mal de rouges comme Sinclair. Il avait révisé pratiquement tout son temps à Nouvelle Star pour faire un prime parfait. La caméra fit un zoom en plein sur les escaliers puis sur son corps et sa tête. Il regarda le public Les premières paroles étaient déjà préparées dans sa tête. La musique commença.

Si le battement d’aile d’un papillon quelque part au Cambodge
Déclenche sur un autre continent le plus violent des orages
Le choix de quelques uns dans un bureau occidental
Bouleverse des millions de destins surtout si le bureau est ovale
Il n’y a que le l’ours blanc qui s’étonne que sa banquise fonde
Ca ne surprend plus personne de notre côté du monde
Quand le financier s’enrhume ce sont les ouvriers qui toussent
C’est très loin la couche d’ozone mais c’est d’ici qu’on la perce

Yoann se mit à taper du pied pour marquer le rythme. Il était pas superbement à l’aise pour ce troisième prime, mais il ne laissa rien paraître devant les jurés. Il avait l’air confiant et en pleine possession de ses moyens. Quand la musique commença à être un peu plus rythmée et marquée, Yoann commença à faire un léger et sensuel balancement de hanches, il était déjà, dès le début, très concentrée. Il chantait d’une voix douce et retenue, avec un timbre un peu venteux. Il gardait bien la note et chantait avec une belle justesse, en suivant bien la tonalité de la chanson. Il mettait de jolis vibratos dans les fins de phrases, montant parfois dans les aigus, d’un effet sans fausseté et toujours d’une justesse et d’une beauté remarquable. Il interprétait la chanson, racontant la chanson aux jurés. Il n’hésitait pas à les regarder et à les pointer à des endroits où c’était approprié, comme au passage « Le choix de quelque uns dans un bureau occidental » pour bien montrer que c’était leur choix cette chanson. Il bougeait sur le pavillon ,ayant une présence scénique naturelle, expressive, mais jamais surjouée comme on pourrait le croire. Il était souriant et chantait tout en douceur, faisant toujours attention à la justesse. Il se donnait au maximum, et on voyait tout de suite que Yoann avait à cœur la réussite de ce prime.

C’est l’effet papillon petites causes, grandes conséquences
Pourtant jolie comme expression, petites choses dégâts immenses
On l’appelle retour de flamme ou théorie des dominos
Un murmure devient vacarme comme dit le proverbe à propos
Si au soleil tu t’endors, de biafine tu t’enduiras
Si tu mets une claque au videur, courir très vite tu devras
Si on se gave au resto c’est un fait nous grossirons
Mais ça c’est l’effet cachalot, revenons à nos moutons (à nos papillons)
Allons faire un après midi aventure extra conjugal
Puis le coup de boule de son mari alors si ton nez te fait mal
C’est l’effet papillon c’est normal fallait pas te faire chopper
Si par contre t’as mal au front ça veut dire que c’est toi le mari trompé

Comme le « C’est l’effet papillon » était plus rythmé, il augmenta un peu la puissance de sa voix, mais sans jamais crier. Il gérait le rythme à merveille et suivait toujours la musique avec une oreille et une facilité déconcertante. Il respirait bien aussi pour avoir toujours du souffle pour les passages plus difficiles qui étaient tous rapprochés les uns aux autres. Il était généralement juste, ayant peut-être une ou deux très légères cassures dans la voix, dû au stress et à l’énervement de ce prime qu’il voulait réussir. Il attaqua ensuite le « fallait pas te faire choper » en voix toujours aussi correcte, avec une belle confiance et assurance. Il réussit chacun d’eux avec justesse.

Avec les baleines on fabrique du rouge à lèvres, des crèmes pour fille
Quand on achète ces cosmétiques c’est au harpon qu’on se maquille
Si tu fais la tournée des bars demain tu sais que tu auras du mal
Pour récupérer à 8h ton permis au tribunal
C’est l’effet papillon petites causes, grandes conséquences
Pourtant jolie comme expression, petites choses dégâts immenses

Il bougeait sur la scène, se faisant captivant et intéressant à regarder pour les jurés et le public. Il situait bien son corps dans l’espace et réussit à bouger de manière cohérente et technique, respectant le rythme de la chanson. En chant, la voix demeurait toujours aussi jolie et juste. Le fait que cette chanson plaise pas mal à Yoann et lui plaise bien parait dans sa manière d’interpréter, qui est détachée, confiante, et fougueuse. Il jeta des regards aux caméras, sourit au public en s’approchant d’eux, les implique dans son interprétation. Il mit un léger vibrato dans ses fins de phrases, qu’il tient généralement avec justesse. Il s’appliquait aussi à mettre des nuances dans son jeu d’interprète, comme de varier l’intensité vocale des phrases et veiller à ce que l’expression de son visage révèle avec exactitude les sentiments qu’il désire montrer aux jurés car ils jugent mais aussi au public et téléspectateurs car ils votent. Il était toujours aussi concentré et se donnait à fond dans sa chanson, étant généreux et très expressif durant sa prestation.

Le papillon s’envole
Le papillon s’envole
Tout bat de l’aile

Il s’attaqua pour la première fois à « Le papillon s’envole » avec une aisance et une facilité qui étaient assez impressionnante. Il ne faisait plus aucune fausses notes et elles étaient toutes d’une rondeur et d’une justesse déconcertante. Il chantait solidement et avec soutient, mettant de la puissance quelques fois mais sans jamais crier ou surjouer. Pour l’interprétation, il était encore souriant et rayonnant, bourré d’énergie. Il prenait bien l’espace et avait un charisme et une présence scénique qui étaient en parfait accord avec sa chanson. Il se faisait généreux et sincère envers tout le monde. Il chanta ensuite le « Tout bat de l’aile » à mi-voix, allant chercher les notes plus hautes en voix de tête, pour ne pas fausser. Il réussit à merveille le passage d’une tonalité à l’autre, et réussit à garder ces notes belles, parfois rondes, et généralement justes.

Le papillon s’envole
Le papillon s’envole
Tout bat de l’aile

Quand ce couplet (le dernier de la chanson) commença, Yoann s’avança doucement vers les profs. Comme le rythme de la musique était plus lent, moins soutenue, Yoann chantait avec une voix plus douce, un peu venteuse, allant chercher quelques notes dans la voix de tête, mais toujours avec justesse. Il appliquait parfaitement bien la technique vocale enseignée et chantait avec passion et fougue, montant dans les aigus ici et là, et n’hésitant pas à prendre des risques, qui étaient d’ailleurs toujours réussis. Sa voix et son timbre demeuraient toujours aussi jolis et justes pour cette fin de chanson. Il était concentré dans son interprétation et se donnait à fond devant les jurés pour qu’ils aiment. Il prenait du plaisir, tout en chantant sans fausser et avec une justesse et un rythme très bien contrôlés. Il n'avait d'ailleurs aucun problème de souffle et de respiration, car il avait bien répété et savait quand respirer. Sa gestuelle et sa manière d'interpréter étaient intéressant à regarder et il se faisait captivant devant les profs. Il prolongea la dernière note du couplet, en l'allongeant avec justesse et beauté.